(Togo First) – Au Togo, l’exportation de certains produits de grande consommation est désormais soumise à une autorisation préalable du gouvernement. Ainsi, en a décidé l’exécutif togolais qui s’est fendu d’un communiqué mardi, et annonce le renforcement du contrôle aux frontières.
« Le gouvernement porte à la connaissance des opérateurs économiques que l’exportation des produits de grande consommation tels que le maïs, le sorgho, le mil, le haricot, le riz, l’igname, le manioc et les farines du manioc est soumise, jusqu’à nouvel ordre, une autorisation préalable du ministre chargé du commerce », indique le communiqué conjointement signé par les ministres en charge de l’agriculture, du commerce, de l’économie et de la sécurité.
La mesure vise avant tout à freiner la flambée des prix des produits de première nécessité observée depuis quelques mois sur les marchés, alors que la campagne vivrière est ressortie excédentaire, selon les statistiques du gouvernement. Une situation contrastée que Lomé attribue à la spéculation et des exportations illégales vers les pays frontaliers orchestrées par les opérateurs économiques. Mais, selon ceux-ci, il s’agit d’une situation de rupture de stock. Constatés au mois de mai, plusieurs experts et producteurs ont confié à Togo First, que les acteurs anticipent de mauvaises récoltes pour la campagne en cours, en raison du retard des pluies, ainsi que de prévisions d’inondations des systèmes météorologique.
Notons qu’il s’agit d’une conjoncture sous-régionale, telle que la constate la BCEAO dans ses dernières statistiques disponibles sur l’inflation.
Esaïe Edoh
source : Togofirst
Par koko